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Le sujet de l’infertilité: Un défi conjugal partagé.

L’infertilité, cet obstacle déconcertant à la procréation, demeure un thème sensible et parfois interdit, impliquant une douleur profonde. Ce fléau confronte certains à la honte, d’autres à la frustration, et encore d’autres à l’impuissance..

Faisant écho à la souffrance silencieuse que vivent certains couples, je reçois souvent ces derniers en quête d’une oreille attentive. Le diagnostic de l’infertilité révèle diverses réactions : certains y voient un cataclysme, d’autres y trouvent l’opportunité de resserrer leurs liens malgré les tensions engendrées.

L’infertilité au sein d’un couple est un défi qui peut, et devrait, renforcer leur relation, rapprocher les partenaires et les rendre plus résilients. Le désir d’enfant est un noble objectif, symbolisant une progression “naturelle” et “logique” de l’union conjugale. Cependant, la réalité peut parfois déjouer nos prévisions.

Pas d’obligation de résultats

Dans notre quête, il est essentiel de rappeler que nous avons une obligation de faire de notre mieux sans être assurés du résultat, qui relève de la volonté divine. Ce qui sous-entend que nous devons utiliser tous les moyens légitimes à notre disposition pour atteindre notre objectif, mais le résultat final reste à la discrétion de Dieu. Il est important de reconnaître qu’Il est le donateur, vers Lui nous devons nous tourner pour exprimer nos souhaits, en utilisant tous les moyens nécessaires et autorisés. Cependant, nous devons comprendre que ces moyens en eux-mêmes ne garantissent rien. Il est néanmoins nécessaire de les explorer car Il nous demande de le faire, puis de nous reposer sur Sa volonté.

Ne pas parvenir à procréer peut-être une épreuve éprouvante, mais cela ne doit pas ébranler les fondations de l’union conjugale. Si l’un des partenaires se révèle infertile pour quelque raison que ce soit, il faut comprendre qu’il n’est pas responsable. Il est donc déraisonnable et contre-productif de jeter le blâme sur l’autre, de l’accabler, de le juger, ou de lui faire porter le fardeau de cette épreuve. N’oublions pas que l’épreuve en elle-même peut servir à nous rappeler nos lacunes, notre vulnérabilité et, en contraste, le besoin que nous avons de la grâce divine.

Ainsi, si vous ressentez le besoin de vous lamenter, adressez-vous à Lui plutôt que de le blâmer !

Ainsi, si vous ressentez le besoin de vous lamenter, adressez-vous à Lui plutôt que de le blâmer !

Malgré les nombreuses années passées à accompagner les couples, je suis toujours étonné. Étonné par l’immense bienveillance de certains et par la force qu’ils démontrent face à cette épreuve. De nombreux couples se rapprochent, se solidifient, s’aiment davantage et deviennent plus forts et plus proches de Dieu après avoir traversé cette épreuve.

Cette épreuve est d’autant plus douloureuse qu’elle semble remettre en question la virilité des hommes et la fertilité des femmes. Nous associons souvent à tort virilité et fertilité à la procréation. En réalité, ce n’est pas une question de volonté personnelle mais plutôt de ce que Dieu a décidé pour nous.

Ce qui est regrettable dans certains cas, c’est de constater que les femmes se chargent de la majeure partie du travail – tests, analyses, consultations avec des spécialistes – tandis que certains hommes n’assument pas leur part de responsabilité, ne soutenant pas suffisamment leurs épouses lorsque le problème provient d’elles. N’oubliez jamais que, en tant que couple, vous formez une équipe. À partir de là, vous devez affronter ensemble les défis, main dans la main. De cette manière, vous pourrez surmonter plus facilement les difficultés et, quel que soit le résultat, vous en sortirez grandis.

Dieu n’est-il pas le seul qui a le pouvoir et la décision finale ?

Ce qui est regrettable dans certains cas, c’est de constater que les femmes se chargent de la majeure partie du travail – tests, analyses, consultations avec des spécialistes – tandis que certains hommes n’assument pas leur part de responsabilité, ne soutenant pas suffisamment leurs épouses lorsque le problème provient d’elles. N’oubliez jamais que, en tant que couple, vous formez une équipe. À partir de là, vous devez affronter ensemble les défis, main dans la main. De cette manière, vous pourrez surmonter plus facilement les difficultés et, quel que soit le résultat, vous en sortirez grandis.

Je vous invite à vous poser ces deux questions :

Pourquoi avez-vous choisi de vous marier avec votre partenaire ?

Pourquoi désirez-vous des enfants ?

Interrogez votre âme et acceptez les réponses qui viennent sans jugement. En fonction de vos réponses, vous pourrez déterminer ce que vous devriez éventuellement changer.

Je voudrais partager une histoire que l’on m’a racontée récemment, bien que je ne puisse confirmer son authenticité. Une femme sans enfant à l’époque de Moïse, que la paix soit sur lui, a demandé à Moïse de demander à Dieu de lui donner un enfant. Dieu a dit à Moïse que cette femme ne pourrait pas avoir d’enfant car elle était stérile. Quelque temps plus tard, Moïse a revu cette femme accompagnée d’un enfant et a demandé à qui était cet enfant. La femme a répondu que c’était le sien. Moïse a alors demandé à Dieu à qui appartenait cet enfant, et Dieu a confirmé que c’était bien l’enfant de cette femme. L’histoire rappelle que cette femme, malgré un premier refus, a continué à prier Dieu, qui, touché par sa détermination, a exaucé son vœu.

Indépendamment de l’authenticité de cette histoire, elle ne remet pas en cause notre croyance que Dieu est capable de toutes choses à tout moment, facilement, comme Il le souhaite, et qu’Il attend de nous que nous lui demandions et que nous croyions en Lui. L’invocation est un moyen très important et très puissant, que beaucoup d’entre nous sous-estiment.

Être reconnaissant !

Si Dieu décide de vous donner des enfants, c’est une bénédiction pour laquelle vous devez Lui être reconnaissants. Cependant, s’Il décide de ne pas vous donner d’enfant, aussi dur que cela puisse être à accepter, c’est aussi une bénédiction pour laquelle vous devez Lui être reconnaissants. Vous avez le droit d’être tristes et de souffrir, mais vous n’avez pas le droit d’être injustes, surtout envers votre conjoint(e). Comment allez-vous réagir face à cette épreuve ?

Là est véritablement la question. Suivez l’exemple des Prophètes, Ne jugez pas votre conjoint(e) sur une épreuve qu’il (elle) traverse ou sur une chose sur laquelle il (elle) n’a aucun contrôle. 

J’espère que ce message a trouvé écho en vous et qu’il vous aidera à surmonter vos tristesses et vos appréhensions.

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